La marine thaïlandaise arrête huit personnes et saisie des tigres décapités
Nongkhai/Bangkok, Thaïlande, 15 mai 2009—La marine thaïlandaise a saisi les carcasses de deux tigres et 45 pangolins, et ont arrêtés huit trafiquants qui avaient planifié de faire de la contrebande en passant la rivière Mekong vers la République Démocratique Populaire du Laos.
Le 26 avril, des officiers de la marine thaïlandaise ont poursuivis les deux voitures de trafiquants dans le village de Ponpang faisant parti du district de Rattana Wapi et dela province de Nongkai et ont procédé aux arrestations des trafiquants au moment où ces derniers essayaient de transférer les tigres abattus et les pangolins vivants dans un bateau.
Huit personnes ont été arrêtées y compris une femme vietnamienne et son mari thaïlandais. Plusieurs autres personnes dans le bateau se sont enfuies à la vue des officiers.
Les carcasses des deux tigres coupés en deux et les 45 pangolins, dont deux étaient morts, ont été retrouvées à l’intérieur des deux voitures.
La marine thaïlandaise et la Division de répression des crimes sur les ressources naturelles et l’environnement ont envoyé les carcasses des tigres au Département des parcs nationaux pour des tests ADN afin de déterminer leur sous-espèce.
“TRAFFIC félicite les autorités thaïlandaises pour la réalisation des tests ADN. Déterminer l’origine de ces tigres est cruciale si les autorités espèrent mettre fin à ce commerce tragique», a dit Chris R Shepherd, directeur de TRAFFIC Asie du Sud-Est.
Cette saisie n’est pas le premier cas impliquant des tigres transportés à travers les frontières.
En janvier 2008, la marine thaïlandaise a essayé de déjouer le passage en contrebande de six tigres abattus, cinq léopards et 275 pangolins vivants à travers la frontière thailando-laotienne.
Au cours decet incident, les tigres ont aussi été trouvés découpés en deux alors que les léopards avaient leurs organes enlevés.
Les journaux rapportent que les autorités ont dit qu’au moins six personnes se sont échappées dans la forêt pendant que d’autres se sont enfuies dans un bateau qui les attendait pour fuir au Laos emportant avec eux deux sacs supposés contenir les dépouilles d’autres animaux.
En janvier dernier, la police thaïlandaise a saisie quatre carcasses de tigres dans la ville balnéaire de Hua Hin.
Les tigres morts, qui pesaient environ 250 kg, avaient été décapités et ont été retrouvés dans un camion passant par Hua Hin dans la province de Prachuap Kiri Khan. La police pense que ces tigres morts étaient en provenance de Malaisie pour être acheminés en Chine.
Les tests ADN devraient indiquer l’origine de ces animaux Cliquer pour agrandir la photo © Mekong Waterfront Guard & Natural Resources and Environmental Crime Suppression Division (NRECD) Thaïlande
Un quotidien thaïlandais, Bangkok Post, rapporte aussi que des tests ADN seront fait sur les carcasses de ces tigres, à l’université de Kasetsart pour savoir s’il s’agissait d’animaux domestiques ou sauvages.
Le mois suivant, les autorités thaïlandaises ont découvert les carcasses massacrées de deux autres tigres et d’une panthère dans un camion arrêté à la province du sud, Pattani.
Le chauffeur du véhicule a été arrêté et inculpé pour possession illégale de carcasses d’animaux sauvages d’espèces menacées.
Le chauffeur a déclaré aux autorités qu’il avait été engagé pour conduire le camion de Sungai Golok, une ville à la frontière de la Malaisie jusqu’à Hat Yai en Thaïlande. Des rapports attestent que ces dépouilles ont aussi été envoyées pour un test ADN afin d’en déterminer la sous-espèce et par conséquent l’origine des animaux.
TRAFFIC encourage aussi les gouvernements de l’Asie du Sud-Est à travailler ensemble pour s’attaquer à ce problème.
ATTENTION: fausse traduction. La traduction de cette phrase me semble assez difficile cependant. La piste des tigres massacrés conduit à plusieurs pays d’Asie du Sud-Est. Selon Shepherd, “Retrouver ceux qui tuent et vendent illégalement ces tigres et les mettre derrière les barreaux est une tache que les pays ne peuvent accomplir seul.”